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Nés avec le digital, ils réparent plus que leurs parents10/25/22
Les jeunes de 18 à 24 ans, la fameuse Génération Z, ne sont pas les individualistes tant décriés par leurs aînés. Une étude dévoilée tout récemment par Agoragroup* révèle en effet qu’ils sont plus enclins à réparer leurs appareils que la moyenne. Nés avec le digital, habitués à réparer leurs smartphones ou leurs ordinateurs, ils appliquent ce réflexe à leurs appareils d’électroménager une fois dans leur nid à eux.
Les résultats de l’étude se sont attachés à 5 dimensions liées au comportement des consommateurs face à la réparation.
Les précautions et l’entretien des appareils
Ce n’est pas sur les précautions à prendre que les jeunes sont le plus exemplaires. Ils sont en effet moins enclins à conserver les documents liés aux appareils, à prendre soin et entretenir ces derniers, voire juste respecter les recommandations d’entretien : 68 % les respectent contre 81 % dans la population générale. Dommage quand on sait que 60 % des pannes pourraient être évitées par un bon entretien. Une exception : leurs appareils multimédias, qu’ils chouchoutent plus !
L’envie de réparer
Environ un quart des Français ne sont pas du tout intéressés par la réparation et 21 % d’entre eux ont le réflexe de remplacer un appareil de petit électroménager lorsqu’il tombe en panne, plutôt que de le réparer. Cette proportion tombe à 13 % chez les plus jeunes, nés avec Internet et qui ont l’habitude de chercher et trouver des solutions. De plus, ils ont pris l’habitude de la réparation avec leurs smartphones. Ils ont une vision communautaire de la réparation, en cherchant des solutions d’abord autour d’eux, puis sur Internet.
Le coût
Parmi les motivations à la réparation, l’écologie apparaît pour la génération Z comme pour ses aînés. En revanche, le motif économique est plus impactant pour eux : 44 % réparent pour des raisons de coûts, par rapport à 31 % des 35-49 ans. C’est aussi pourquoi ils remplacent moins un appareil en panne que la moyenne. De même, ils sont prêts à dépenser en moyenne 10 % de plus que leurs aînés pour faire réparer, et jusqu’à 25 % pour un aspirateur.
La confiance vis-à-vis de la réparation
Dernier enseignement de l’étude : les plus jeunes ont une très bonne image de la réparation et lui font confiance. 55 % d’entre eux pensent que les appareils sont plus réparables aujourd’hui qu’il y a 10 ou 15 ans (contre 33 % dans la population générale). 59 % disent savoir à qui s’adresser pour réparer, soit 10 points de plus que la moyenne.
Une bonne nouvelle pour la durabilité des appareils et l’image de la réparation, alors que le secteur manque encore de réparateurs et que les prochains à être formés seront justement issus de cette génération !
* Etude menée par Agoragroup en partenariat avec Gifam Insights et Neomag.
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