A quoi ressemble le bricoleur-type ? A l’occasion de la nouvelle étude menée par l’institut d’étude Credoc pour l’Inoha (Union des Industriels du Nouvel Habitat) : « Le bricoleur de 2022 », dressons un portrait-robot du français et de la française qui bricolent ou jardinent et des grandes tendances du bricolage et de la réparation…
57 % : c’est le nombre de français qui se sont informés ou ont bricolé, réparé ou jardiné en 2019.
24 % d’entre eux ne sont que bricoleurs. Ce sont en majorité des ruraux, qui vivent en maison, plutôt CSP+, diplômés et âgés.
12 % ne font que de la déco (urbains, vivant en appartement, modestes, plus jeunes), cette dernière catégorie ayant tendance à se développer.
Enfin, 21 % se revendiquent à la fois bricoleurs et décorateurs : banlieusards, vivant en maison, CSP+ et plutôt jeunes. Une tendance réelle vers l’aménagement de la maison et le Do It Yourself.
Ces chiffres sont à nuancer : la population des accros du bricolage se rajeunit. 27 % ont moins de 35 ans (ils étaient 22 % lors de la précédente enquête en 2014).
Leurs motivations ? 40 % bricolent par plaisir (37 % en 2014), 13 % seulement par nécessité… et 13 % de champions pensent que le travail sera mieux fait.
Pour 80 % des bricoleurs, Internet a été déterminant dans leur projet de bricolage, en particulier pour trouver le meilleur prix. Et en effet, 46 % ont comparé les prix et autant y ont recherché des informations. Mieux connectés, ils sont mieux informés et plus exigeants dans leurs choix d’achat. Et ils sont même 26 % à avoir appris à bricoler sur Internet !
Parmi les autres avantages d’Internet, c’est la livraison à domicile qui est plébiscitée.
D’autres tendances de fond ressortent de l’étude : de plus en plus de répondants affirment revendre (21 %) ou acheter d’occasion (33 %) des produits pour leur bricolage. D’ailleurs, ils sont sensibles aux enjeux de société : 71 % attendent des produits écologiques, 77 % une juste rétribution des producteurs. Des attentes en hausse et plus importantes dans la population des bricoleurs que dans le reste de la population.
Enfin, nos bricoleurs des années 2020 sont débrouillards : s’ils n’arrivent pas à faire le travail eux-mêmes, ils sont prêts se faire aider, notamment par des artisans recommandés par les enseignes (6 % mais 8 % des 18-34 ans). La plupart du temps, c’est avec un ami ou un membre de la famille (44 %) qu’ils bricolent ou se lancent dans des réparations.
L’Union nationale des industriels du bricolage, du jardinage et de l’amélioration du logement (Unibail) a changé de nom en 2019 pour devenir Inoha (« Industriels du nouvel habitat). Son rôle est d’accompagner le développement des entreprises du secteur du bricolage, d’assurer la défense de leurs intérêts collectifs, de promouvoir l’aménagement, l’entretien et la rénovation de l’habitat.
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